Et qu'importe alors tes secrets
Que le temps nous a consumé
Mes larmes s'écoulent sur le sol
Et tous mes rêves s'envolent.


Sur le sable, je dessine ta peau
Que le vent viendra effacer
Je vois ton visage sur l'eau
Jamais je ne t'oublierai.


Tout tes sourires sur les photos
Je les ai tant imaginés
Comme des mots de liberté
Et notre amour comme crédo.


Maintenant je suis loin de toi
Comme un chemin abandonné
L'amour est un rythme saccadé
Sans état d'âme, et sans lois.

Dans un souffle, le vent nous sème...
Dans ta bouche, plus de je t'aime...


Je suis venu te dire que je m'en vais. Serge Gainsbourg. 

Dans un sombre crépuscule,
Le temps semble fuir tes paroles
Les souvenirs s'accumulent
Comme un poids sur mon épaule.

De la pluie sur mon visage,
telle une plume bordée de noir
Vient dessiner sur les pages
Avec l'encre du désespoir.

Si les fleurs ne s'ouvrent plus
Lorsque tu me reviendras
C'est que d'un amour déçu
je suis tombé de tes bras.

Serions nous des éphémères
Qui s'envolent pour quelques jours?
Serions nous liés à la terre
Car nos coeurs sont bien trop lourds?


Je ne veux que m'évader,
Rechercher le temps perdu
D'un Passé si bien vécu.
Je veux juste nous retrouver.

L'amour, c'est tout un hiver
Dont les heures vous glacent
L'amour c'est ce rire amer
Quand vos nuits se lassent.

L'amour, c'est une voie lactée
Qu'on observe de loin
sans pouvoir l'effleurer
ni lui saisir la main.

Un jour, il se déshabille
Danse auprès de vous
il vous démaquille
vous met a ses genoux.

D'un geste, il vous joue des tours
Vous parle du bonheur
Qui coule et suis son cours
dans l'eau de votre coeur

Mais, dans un vent de folie
Il quitte le foyer
Dans des mots murmurés
vous dit que c'est fini.

Parfois, Les rencontres se mélangent aux souffrances
Tel un mal qui vous brûle lentement en silence.
On se dit oublier les méandres du passé,
Mais ces mots sont souvent d'un usage mensonger.


Il existe de nos jours des messages interdits
Révélés dans les mots d'une lettre parfumée
L'amour se montre alors le plus grand des délits
Sanctionné par l'absence de rêveries partagées.


Que faut-il faire ou que faut-il croire?
Faut-il pardonner notre existence,
Joindre le passé à la malchance,
S'ouvrir à l'autre coté du miroir?

                                                                                        Après tout...

L'avenir est le fleuve de nos mémoires.