Pour guérir lentement,
Pour effacer le temps,
Sur un air de douceur…
Quand on n’a que les armes
Pour juger nos rancœurs
Pour oublier les heures
Qui vous cherchent une larme.
Quand on n’a que Faiblesse
Pour croire aux rendez-vous,
Pour vouloir être fou,
D’un amour sans promesses…
Quand on n’a que nos mains
Pour dessiner l’amour,
Pour vouloir être sourd,
Et n’entendre que Demain.
Quand on n’a que nos yeux
Pour cacher les remords
Et pour y croire encore
D’un espoir dangereux.
Quand on n’a que nos rêves
A s’offrir en voyage,
Pour créer des mirages
Que le réveil achève…
Quand on n’a que nos vies
Pour découvrir le monde
Et compter les secondes
Que l’on passe avec lui.
Quand on n’a que les livres
Pour s’évader d’ici.
Pour unique folie,
Des histoires qui dérivent.
Quand on n’a que musique
Pour vivre de nos blessures
Pour combattre les ruptures
De notes mélancoliques.
Alors, sans avoir rien
Que la force d’exister
Nous aurons en refrain
La liberté.
]]>Ces papiers bien écrits qui finissent par brûler.
Commençant par « je t’aime. Moi non plus ! » Et après ?
Toutes les fleurs du mal n’ont pas la même rosée.
Ils encensent le Bonheur de leur peau parfumée,
Vous font croire à l’avenir mais ravivent le passé.
La Douleur, orpheline, vient poser un baiser,
De ses mains si chagrines, vous tend tous ses regrets.
Les amoureux nouveaux que l’on croise dans les rues
Font de votre existence un vol inaperçu.
Je les regarde partir, en sachant que demain
Ils pourraient se réjouir de prendre un autre chemin.
Toutes ces frivoles histoires, ces « héros » d’aujourd’hui,
Se réchauffent le cœur lors des soirées de pluie.
Je demeure incertain, lorsque viennent jusqu’ici
Les amants éperdus qui vous prennent en ami.
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