Sphere.Of.Fear

~~ Promise Me, You'll Wait For Me ~~

Vendredi 13 juillet 2012 à 12:09






http://sphere.of.fear.cowblog.fr/images/fleuvedeguerre.jpg Où sont passés les rires d’antan,

Les hymnes de guerre qu’on danse enfant.

Et la poussière des souvenirs

Reflétant hier sur l’Anadyr.

 

Où sont partis les chants d’oiseaux,

Nos lèvres regorgées de Minto

Les éternels baisers volés,

Les soirs de pluie, au bord d’l’Allier.

 

Que reste t-il de nos délices

Faits prisonniers par nos milices,

Lors des ballades sur les chemins,

Chassant l’ennui des rives du Rhin.

 

Qu’ils soient alliés ou adversaires

Ils ont tous fait la même guerre.

Les champs de ruine, les interdits

Ont été leur rythme de vie.

 

Aujourd’hui on leur rend hommage.

Comme un livre avec une seule page

On relit sans cesse leur Histoire,

Posé sur les rives de la Loire.

Jeudi 12 juillet 2012 à 16:52

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 J’ai voulu croire aux rendez-vous

Sans bavures et sans rajouts

Une main qui me chuchoterait :

 

« Nous, c’est un monde sans barrières

Il n’existe aucune frontière,

Juste un amour qui grandirait.

 

Viens, partageons de nos deux ailes

L’univers qui nous appelle

À travers les notes de pluie.

 

Voguons sur l’océan-nuage

Traversons tous les mirages

Apprivoisons les chants de nuit.

 

On échappera à tous les âges

Aux « fidélités » sauvages

Pour écrire là une nouvelle page.

 

On libérera les cœurs en cage

On prendra à l’abordage

Les sanglots et tous les naufrages. »

Samedi 7 juillet 2012 à 12:35



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On s'est trop aimés pour se dire
Qu'on en ferait un avantage
Pour créer des bateaux d'avenir
Afin d'éviter tout naufrage.

On aurait abordé la vie,
Comme le font tous les gens de mer.
Priser l'instant qui nous suffit
A surmonter tous les déserts.

On a voulu saisir le temps,
Qu'il s'apprivoise dans nos voiles.
Et dialoguer avec le vent,
Qu'il nous emmène dans les étoiles.

Et on a vécu tous les soirs,
Comme si cétait un jour de pluie
A travers les gouttes d'espoir,
Croire en un amour infini.

Vendredi 29 juin 2012 à 11:50



 
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Tu vis dans un secret que murmurent les mirages
D’un amour oublié, bien plus vieux qu’un adage.
Je t’aimerai cent fois, pour espérer vieillir… ta folie.
 
J’irai me perdre alors, sur les berges d’un quai
Pour rêver de ton corps, le laissant s’effacer.
Tu me verras cent fois, me regarder maudire… la vie.
 
Un jour on se retrouvera, dans un monde comme un autre
On oubliera tous les saints, toutes nos peines et nos fautes.
 
 
Mais l’hiver reviendra, comme revient l’enfant
Fragile et délicat, d’une peau de printemps.
Je te jouerai sans voix, sur des notes qu’on appelle… des couleurs.
 
Dans mes plus beaux concerts, je pourrai t’embrasser
De souvenirs amers, qu’on aime apprivoiser.
Je nous vivrai sans toi, d’un amour à deux ailes... : le bonheur.
 
 
Un jour on se retrouvera, dans un monde comme un autre
On oubliera tous les saints, toutes nos peines et nos fautes.

Jeudi 24 mai 2012 à 12:50






C'est l'histoire d'une famille, d'un courage, et d'un drame
Ancré dans les yeux du monde d'une couleur bien trop pâle
C'est l'histoire de l'amour qui emprisonne les femmes
Les font taire sous le coup des violences conjugales.


Levée, préparée quand vient l'heure des matins
Elle prend le poids du monde, le met sur tout son corps
Te regardes dormir, récupéré ivre mort
Toi tu t'lèves, tu la regardes, et la traite de "Putain".


Sais tu au moins qu'elle souffre
L'as-tu déja perçu?!
Prisonnière d'un gouffre,
Qui la noie, qui la tue...

L'amour est devenu sa plus grande faiblesse
Elle supprime son bonheur pour celui d'son enfant
Avec son maquillage, elle efface le temps
De ses peines, de tes coups, et des larmes qu'tu lui laisses...

Un soir, tu rentres sâoul, et t'es devenu fou
Tu veux frapper ton gosse, dans tes bras le tuer
Elle est là, et d'un geste, elle se jette à ton cou
Tu recules, c'est trop tard, la lame s'est enfoncée...

Dans l'ambulance elle voit venir sa liberté
Les menottes à tes mains, toi tu plonges dans le noir
Elle, s'évade et s'enfuit dans un dernier espoir
De là-haut, ressentir, son fils en sécurité.

A toutes celles, dont les larmes ont la peur d'exister
Qui n'ont plus peur de rien, sauf celle d'être aimé
A ses femmes de bravoure, qui affrontent l'univers
Blessées, humiliées, mais n'sont jamais à terre.


                                                                                  ~~ Le courage des femmes devrait-être célébré~~

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