Cajolé par tes mots, ta tendresse idyllique,
Qui balaient d'un instant les tourments de ma vie
J'imagine de nous-deux un amour symphonique:
Fou de toi, j'ai été, je serai, MAIS, je suis.

On ne peut voir l'Amour lorsqu'on l'attend pour vivre
Mais il rentre en fracas quand nos yeux se referment.
Il chancèle, puis hésite, dirait-on qu'il est ivre?
Puis pénètre et se fige dans tout nos épidermes.

Quand on a que les mots, pour le droit de t'aimer,
N'importe qui s'efforcerait d'inventer des promesses.
J'en ai qu'une à t'offrir, mais remplie de justesse:
Je t'attendrai comme on attend l'Éternité.