A l'interieur, le feu crépite...
Le lit est froid, j'embrasse tes doigts, mais tes yeux me regardent meurtris... Ce sont des bouquets d'iris qui se fanent dans ton être digital. J'avoue t'avoir pleuré mon amie, j'avoue t'avoir osé dans mes troubles nuits, accrocher ton visage sur les murs de ma vie, peint de ton nom mes plus belles folies.
Le temps est monarque, je serai ton Charon, unis dans cette barque,croquant les horizons.
Mon sang est pale, et ma bouche se meurt, devant ces râles qui murmurent tes heures...
In Memoriam... Deux mots infâmes, qu'allument ta mort et enveniment mon corps. Je tremble tu sais, devant ce monde qui me blesse, je suis glacé, devant l'amour qui s'affaisse.
Adieu mon Amie, sur cette nappe garnie, marbré est le bois, colorant ton trépas.
Enflammant de mes charmes, ton repos bien trop calme, tu saura me veiller, je saurai te garder.
Que le gout de mes larmes soient ta gloire éternelle, que mon corps charnel, soit le coffre de ton âme.