Sphere.Of.Fear

~~ Promise Me, You'll Wait For Me ~~

Lundi 31 mai 2010 à 20:47

La confiance, règne de la naiveté subtile d'idylles entre-coupés.

Dans les gorges profondes des Chutes de l'Amour, je demeure, étouffé par une immensité de moeurs acérées. Noyé dans mes propres larmes, l'échec révèle un gout d'amertume. Un zeste acide de rancoeur vient se diluer dans un récipient sans fond et non sans failles dénommé le coeur. Je t'ai donné que ce que je pouvais, tu m'a abandonné que ce que tu voulais. C'est a ce moment indécis que le concret s'adonna a mes yeux rempli de poussiere: "A force de faire tout mon possible, il était possible que je dusse encore tout faire".

~~ Rupture. Fracture. Cassure ~~
~~ Plaisir. Désir. Souffrir ~~
 ~~ Peur. Douleur. Rancoeur ~~

Oh, j'en ai versé des larmes, pour sur. A en faire des rivieres, construire des ponts, et crever dessous. A en mourir d'hydradation. A en faire pousser les fleurs de l'espoir dans les deserts du néant. A en remplir mes veines.
Et j'ai crié a m'en rendre muet. A en redonner l'ouie au monde handicapé et sourd. A  en ébranler les édifices de l'Insignifiant.

Sur une page de couleur, je m'efface dans une encre invisible.

L'amour est un crime contre l'amour.

Lundi 10 mai 2010 à 20:02

"Détruis moi, et je te donnerai la vie".

D'un effroyable souffle de magie émiettée, d'une hécatombe de mots entrecoupés, tu as saigné cette parole sur l'autel de mon sacrifice. Macabres délices d'un amour décédé. Et si je tombe sans fin, aurai-je une fin sans tombe? Je me heurte a tes lames assassines, crime passionel ou passion du crime? D'une pointe affutée tu as daigné me couper le souffle et je fus désormais sans voix... Je me suis tu, et toi tu m'as tué. Double crime... Tu étais le crime, j'étais ton double, alors lequel d'entre nous etait-il le plus coupable? J'étais une victime inculpée, toi une meurtrière graciée. C'est avec une élégante finesse de rêves desséchés que je me souviens de toi comme d'un songe rapiécé.

Dimanche 9 mai 2010 à 21:01

J'ai murmuré ton âme a lencre de mes levres.

A ton égard, je me suis usé de syllogismes. J'ai réécris ton prénom a l'infini, usant du temps futile qui m'écorchait les yeux. Mes mains cherchaient ton bonheur, tes mots cherchaient ma peur. Nous étions cependant unis et seuls a la fois, contemplant les brumes volcaniques de nos deux coeurs de pierre. Syllogisme. Tous les anges reviennent un jour, or tu es un ange, tu reviendras donc. Mais tu n'es pas revenue... Et j'erre sans fin dans tes pas effacés par la pluie incessante des souvenirs troublés. Nous étions deux êtres distincts, distinguant et distingués. Tu étais le juste, j'étais la faute. J'étais le malsain, tu étais l'apôtre. Je suis en manque de carburant, j'ai besoin de ton essence. J'ai besoin de tes mots enflammés qui faisaient fondre cette noirceur écarlate. Coeurs de pierre cessant de dévaler les pentes de L'Etre Imaginé. Car on s'était trouvé.
D'une plume noire de mon coeur, j'écris ton nom a l'encre de mon sang.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast