Les abscences, ce sont des crimes personnalisés.
On survole notre fierté, on se vole des animosités.
On grignote l'espace euphorique de nos maux, et on se perd dans des défauts.
Que serions nous sans la patience? des coeurs massacrés, ou de sacrés flibustiers?
On vogue sur ce qu'on croit etre une république, mais nous sommes juste victime d'une monarchie sentimentale satirique.
L'absence fait reculer, mais n'avance t'on pas qu'en prenant du recul?
L'absence est une frise nécro-logique. Férue de spéculation meurtrière, elle ne se ressent qu'en niant son existence.
Oui, l'absence est un onéreux colifichet.
C'est le reflet de l'invisible, et pourtant une transparence bien opaque.
Comme un arbuste sans source d'eau, elle nous déracine.
L'absence se cultive donc avant de se déperir.
Elle germe dans nos pupilles, s'approvisionnent de nos larmes, mais fleurit dans notre coeur.
Au mieux, elle s'épanouit dans un homicide volontaire.
L'absence est le fruit du verger de nos interdits.
C.