Certains de tes doigts se reposent de mes âmes, et chacun de tes mots ravivent ce drame.
Arrachées de ta main, c'est un vif acéré, la lame de l'épée qui viendrait m'éventrer... Que le temps s'indiffère de nos rythmes de vie, que tu partes loin de moi naît une autre insomnie.. J'avoue mon Amour notre gout de l'instable, mais la force de nos liens s'arracherait quelques fables.
Ta chaleur corporelle, si trouble près de moi, fait règner l'absence et prend le mal pour Roi. Noir et blancs sont les pions, immortels et sanglants, amateurs d'attentions, indomptables serpents..
Les tours sont remparts, crééent un mur entre nous, qui présente son dard, telles les griffes d'un loup.
La cavalerie avance, désireuse de vengeance, voulant piétiner sec, notre amour intrinsèque...
A ce jeu de damiers, je n'en suis que le fou, a cette guerre insensée, je me jette a ton cou...
En trois mots, en trois fautes, le Roi se déplace
En aussi peu de mots, du fou il s'efface
Qu'il est beau de t'aimer, dans un coeur encore sain, qu'il est dur d'apprécier ton départ presque certain...
Le fou devient roi, et se carapate
Mais en trois mots s'illustre, un Echec et Mat.