Parce qu'il n'y a pas d'autres fers au combat, et que la vie déchire jusqu'a nos bras, survivre c'est se mentir.
Puisque des lois abreuvent l'indifférence, nie la souffrance, la laisse au bord des doigts.
Qu'on nous inspire des savants dirigeants, qu'on nous défend, de lire ou bien d'écrire.
Qu'on soit des pères, des enfants à genoux, qu'on soit à terre, on tendra l'autre joue.
L’homme et la femme, deux revolvers chargés, attacheront leurs larmes, aux je t’aime du passé.
Puisqu’aimer c’est souffrir, au plus profond de nous, c’est le verbe mourir qui se jette à notre cou.
J’oublierai tous ces rêves, qui me faisaient vibrer, une histoire qui s’achève, une page tournée.
J’inventerai des regards, qui me feraient voler, égarant ton départ, sur le seuil de l’entrée.
J’écrirai des musiques, qui te raconteraient, j’oublierai tes baisers, et ces moments uniques.
Il était une fois, mon amour mon bonheur, il était autrefois, l’unisson de deux cœurs.
Que veux tu que je dise, pour que tu me reviennes, pour que tu restes mienne, tous mes pleurs ne suffisent.
Alors je reste ici, dans cette maison inerte, et les fenêtres ouvertes me disent que c’est fini.
Que dans les arbres la haut, lorsqu’on se baladait, maintenant les oiseaux, ont cessé de chanter.