Sphere.Of.Fear

~~ Promise Me, You'll Wait For Me ~~

Samedi 25 juillet 2015 à 10:28

Cajolé par tes mots, ta tendresse idyllique,
Qui balaient d'un instant les tourments de ma vie
J'imagine de nous-deux un amour symphonique:
Fou de toi, j'ai été, je serai, MAIS, je suis.

On ne peut voir l'Amour lorsqu'on l'attend pour vivre
Mais il rentre en fracas quand nos yeux se referment.
Il chancèle, puis hésite, dirait-on qu'il est ivre?
Puis pénètre et se fige dans tout nos épidermes.

Quand on a que les mots, pour le droit de t'aimer,
N'importe qui s'efforcerait d'inventer des promesses.
J'en ai qu'une à t'offrir, mais remplie de justesse:
Je t'attendrai comme on attend l'Éternité.

Vendredi 4 juillet 2014 à 17:42

 Les rivages s'éloignent  et tous le vents se lèvent
Tel un oiseau perdu dont les ailes fragiles,
Nous informe d'un été, d'une saison qui s'achève
Délaissant là pour morts tous ces coeurs immobiles.


Et les craintes se répètent sur les ondes orchestrées
Par les vagues enfantines de notre " Quand diras-t-on"
Souvenirs déroutants, éternels rescapés
Des dernières embuscades semées par la Raison.

Que sont ces jets de pierre, qu'on appelle des promesses?
Seraient ils indomptables, tel que l'est l'inconscience?
Et ces baisers d'espoir, parsemés dans l'ivresse,
Seraient-ils synonyme d'une injure qu'on vous lance?



Alea                                                                         Jacta                                                                           Est.


Mercredi 12 mars 2014 à 21:59

Oui, on est capables de sourire. Oui on est capables de rire, de chanter, de gueuler à la face des personnes qui nous entourent, qu'on va bien, qu'on est heureux, et que le passé est derrière nous. Mais nous somme tous des artistes peintres. On se dessine des joies, on esquisse des mimiques pour rassurer les autres.

Mais au fond de nous, on s'interroge sur ce qu'on est, ce qu'on fait, si on détient toujours la solution au problème.

Le piano est mon âme, renfermant mes angoisses, et mes pensées sont des noires et des blanches faisant vibrer le clavier. Je ne détiens peut être pas toutes les réponses, mais je sais que le secret que renferme cet instrument, c'est les instants vécus avec toi. Une mélodie qui chavire, me rappelle que je devrais t'oublier. J'y arrive aux yeux des autres parce que j'ai supprimé tout contact avec toi, et que je m'interdis de te parler. Mais les pensées sont là.  Si on me force à t'oublier, on me force à m'effacer. 

En ce soir de Mars, je pense à toi, comme chaque soir depuis la dernière fois que nos mots se sont effleurés. Etait ce violence, simple ignorance, ou gaieté? Je ne me souviens plus. Les souvenirs sont flous et reflètent pourtant parfaitement ton visage. 

On a refait chacun notre bout de chemin, et j'aurais aimé semé des petits bouts de souvenir, tel un Petit Poucet qui espère te revoir un jour.
Je n'ai jamais su s'il fallait que je réécrive sur ce site, n'ai jamais su s'il fallait que je réécrive sur toi.
Mais j'ai toujours eu la certitude d'être vivant en le faisant.

Pensée nostalgique pour toi, en espérant que tu ailles bien.
Tu te sentiras visée, je le sais.


Alea                                                        Jacta                                                      Est.

Mercredi 3 juillet 2013 à 13:02

 La vie est devant toi;
C'est ce que nous disent les gens
Qu'il faut combattre le froid
Que nous laissent les absents.

La vie est une loi
Qui pousse a devenir grand,
Pour qu'on laisse derrière soi
le bonheur d'être enfant.

Dirigeants dirigeables,
On nous pousse à en rire
De ces êtres méprisables
Qui nous prennent comme satires.

La vie est bien cruelle,
lorsqu'elle nous fait humain.
On s'en brulerait les ailes
a vouloir un  Demain.

Hommes de pierre, coeur fragile
Qui recherchent l'amour
Dans les sanglots si lourds
d'une femme voulant l'exil.

La vie est devant nous
Oui, mais l'amour nous renie
Il nous laisse que des coups
Plus l'on cherche, moins l'on vit.




Mercredi 20 février 2013 à 10:23


 J'écoute ces déluges incessants
Qui martèlent le parvis des trottoirs.
Dans le ciel, point de nuage blancs;
Les étoiles se sont parées de noir.

C'est la nuit et la radio diffuse
Tous les sons qui me rendent aphone
Je faiblis tandis qu'elle, s'amuse
à me voir frissonnant sous l'automne.

Chez moi, les lumières sont éteintes
Ton absence désormais aveuglante
Se traduit par une douleur restreinte
Cependant, cruelle et lancinante.



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